Protocole TCP/IP

Ce premier module se propose de décrire de façon approfondie le fonctionnement du protocole TCP/IP. Nous verrons notamment les origines de ce mécanisme d’échange ainsi que l’adressage associé.

On décrira ici les différents composants et comment s’articule le modèle TCP/IP. Les principales définitions seront posées afin d’avoir une meilleure compréhension du fonctionnement de ce modèle et surtout quels sont les périphériques accédés.


Qu’est-ce qu’un réseau ?

Un réseau au sens étymologique représente un ensemble de points entrelacés par un ensemble de relations. Par extension, cela désigne un ensemble interconnecté d’équipements et de leurs relations, autorisant la circulation en continu ou discontinue. On va ainsi trouver différents types de réseaux :

  • Réseau en anneau
  • Réseau en arbre
  • Réseau en bus
  • Réseau en étoile
  • Réseau maillé

I. Réseau en anneau

On dit d’un réseau que sa topologie est en anneau, lorsque toutes les stations, ou les équipements, sont connectés en chaine les uns aux autres par une liaison bipoint de la dernière à la première. Chaque poste jour le rôle de station intermédiaire. Toute trame émise depuis une station est réémise vers la suivante. La défaillance d’un hôte rompt la chaîne.




II. Réseau en arbre

On parle aussi de réseau hiérarchique, car l’architecture est divisée en niveaux. Le sommet représente la racine ou le sommet et est connecté à plusieurs nœuds du niveau inférieur. Ces nœuds peuvent également être connectés à un ou plusieurs nœuds du niveau inférieur… Le tout forme un arbre. Là encore, si le père des équipements (le sommet de l’arbre), vient à défaillir, cela interdit toute communication avec ses subordonnés.




III. Réseau en bus

Le câblage ici s’effectue via une liaison unique des unités. Cela représente un faible coût de déploiement et la défaillance d’un nœud, n’empêche pas les autres de fonctionner. Les équipements peuvent être reliés de façon passive par dérivation électrique ou optique. Le point faible, dans ce cas, est le support (ou média) de transfert. Lorsque celui-ci tombe en panne, c’est tout le réseau qui s’arrête.




IV. Réseau en étoile

Ce genre d’architecture est également appelé hub & spoke. C’est la topologie la plus courante. Elle permet une gestion et un dépannage très facile. La panne d’un nœud ne perturbe absolument par le réseau global. En revanche, le concentrateur (aussi appelé hub ou plus fréquemment appelé commutateur), qui relie tous les nœuds entre eux, constitue un point unique de défaillance. Une panne de cet équipement rend le réseau totalement inutilisable. Le réseau Ethernet est un très bon exemple de réseau en étoile. Il faut toujours veiller, par contre à la longueur des câbles utilisés.



REMARQUE : on trouve encore dans certains cas une topologie de réseau linéaire. Son énorme avantage est son faible coût de déploiement, mais la défaillance d’un nœud provoque la scission du réseau en deux sous-réseaux distincts.


V. Réseau maillé

Cela correspond à plusieurs liaisons point à point où chaque unité est reliée à N-1 point permettant ainsi de la mettre en relation avec l’ensemble des autres équipements. L’inconvénient de cette architecture est le nombre de liaisons nécessaires qui croient lorsque le nombre de points augmente : pour N terminaux, il faut N x (N-1) / 2 liaisons. Ce genre de topologie se rencontre dans les grands réseaux de distribution, comme Internet.



Il existe évidemment un certain nombre d’autres topologies, comme le réseau en grille ou le réseau en hyper cube. En fait, Internet est le nom donné à l’interconnexion de nombreux réseaux ayant des topologies différentes. L’unification se fait au niveau de l’adressage IP (qu’il s’agisse de IPv4 ou IPv6) et d’un très grand nombre de règles et de protocoles définis par l’IETF. Ainsi, aucun des cas de topologies mentionnés ci-dessus ne correspond. Comme la majorité des grands réseaux, on dit d’Internet que sa topologie est quelconque et indépendante du plan d’adressage qui y est défini.

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